Compagnie

Balian de Cazenac - Noble

Militaire français né vers 1160 dans le Périgord noir et mort probablement vers 1240. Il fut Sénéchal au service de la famille de Beynac et un noble important du Périgord noir.

La puissance des seigneurs de Beynac les obligèrent à employer à leur service un personnel qualifié important afin de gérer les nombreux domaines en leur possession. Les Cazenac sont sûrement au service des Beynac depuis leur installation au XIème siècle.

Balian, en tant que sénéchal, fut en charge de la justice mais géra également certains domaines au nom de son seigneur. En récompense de ses services il lui fut donné un territoire probablement situé sur l’actuelle commune de Cazenac et celle de Castels. Une tour féodale devait certainement être dressée mais la famille logeait principalement dans la maison tour qui leur fut accordée par les Beynac et qui est aujourd’hui disparue.

Bertrand de Cazenac, descendant de Balian en 1343, était au service des Beynac témoignant du lien privilégié qu’entretenaient les deux familles.

Balian géra les domaines de Beynac malgré la saisie du château par Richard cœur de lion qui le donna à Mercadier, un routier a son service. Après la mort de ce dernier en 1200 Balian soutenue le frère d’Adhémar lors de la récupération du fief familial. Une fois devenu le nouveau Baron de Beynac, Pons de Beynac, accorda divers privilèges aux Cazenac.

Eulalie de Maisonfort - Noble

Née probablement autour de 1165 en Périgord. Eulalie est la deuxième fille d’une petite famille noble du nord de la Dordogne dont le père Eudes de Maisonfort possédait de nombreuses terres agricoles autour de la ville de Ribérac. Les Maisonfort auraient occupé des fonctions administratives pour la cité le permettant d’acquérir du poids politiques dans la région.

Nous ne possédons que peu de source avant son arrivée à la cour du Baron de Beynac autour de 1180 ou elle servit probablement de Première Dame de Compagnie à Marsebili de Périgord femme du Baron Adhémar ou à Gaillarde de Bergerac épouse de Pons de Beynac, frère d’Adhémar et seigneur de Commarque.

Elle épousa Balian de Cazenac, sénéchal de la famille de Beynac, peut de temps après son arrivée à la cour du Baron. Ce mariage ne laisse que peut de doute sur sa nature car il permit aux Cazenac d’acquérir une fortune tout en donnant une situation plus prestigieuse à la dame de Maisonfort qui devint Cazenac.

Comme toute femme noble mariée à un « fonctionnaire » elle suit probablement son marie dans nombre de ses déplacements pour le compte de son suzerain. Elle meurt probablement autour de 1240 sur le domaine des Cazenac aujourd’hui la commune de Beynac et Cazenac.

Abélard de Sarlat - Bourgeois

Abélard de Sarlat, dit Le Gerle, est un important Bourgeois sarladais de la fin du XIIe siècle. Il est le deuxième fils d’une riche famille de vignerons qui exporte son vin jusqu’en Angleterre. Son statut de deuxième fils lui aurait valu une carrière ecclésiastique, mais il se tourna rapidement vers le métier des armes.

Il entra au service de la famille de Cazenac en tant que garde du corps du chef de famille avant de se faire sergent d’arme. C’est sans surprise qu’il vient s’installer à Cazenac avec sa famille comme de nombreux fonctionnaire au service d’un seigneur. Abélard est l’exemple de ses hommes qui obtiennent une situation en Périgord noir en se mettant au service de puissant personnage. De par son engagement, il obtient de nombreux avantages en terre ou en argent. Il devint probablement « dizainier » ce qui signifie qu’il obtient une solde plus importante que les autres hommes d’armes, mais également de plus grandes responsabilités ce qui en fait une sorte de capitaine dans la hiérarchie militaire féodale.

Abélard resta au service des Cazenac comme en témoigne une charte de don de terre de son seigneur à un de ses fils. Il mourut probablement peu de temps après la proclamation de ce document dans la première moitié du XIIIe siècle.

Arnaud - Bourgeois

Né en Périgord à la fin du XIIe siècle, Arnaud est un fonctionnaire local issu de la petite bourgeoisie périgourdine.

Sa famille, depuis son père, est en charge du contrôle et de la maintenance d’un des nombreux péages mis en place sur la Dordogne par les seigneurs de Beynac afin de pouvoir taxer les nombreux navires qui transportent des marchandises en direction de Bordeaux.

Cette fonction fait d’Arnaud une des rares personnes à savoir lire et écrire, compétence primordiale dans la bonne gestion du péage.

Ainsi, dans l’armée administrative dont il fait partie, Arnaud rend compte directement à son seigneur de Cazenac qui rend lui-même compte au Baron de Beynac dont le service y est rattaché.

Arnaud est donc le parfait témoin des activités anciennes qui pouvaient exister sur la rivière et qui garantissait la prospérité de la région.

Jacques, dit "Papet" - Doyen

Jacques est né aux alentours de la fin du XIIème siècle dans un petit village du Périgord, dont la famille en est la doyenne depuis plusieurs générations.

Comme tous les paysans de cette période, Jacques est soumis au service du Ban, sorte de service militaire de deux mois environ, qui l’oblige à se mettre au service de son seigneur en temps de guerre.

Au-delà de cette fonction militaire, Jacques, en tant que doyen, s’occupe du bien-être de son village en réglant notamment quelques litiges de voisinage. Il rend compte régulièrement des activités locales à son seigneur et peut servir de témoins lors de certaines affaires judiciaires.

Cette situation privilégiée lui permet d’acquérir avantages et cadeaux, notamment en terres fertiles, de la part de son seigneur, faisant de lui et de sa famille l’une des plus influente de la région.

Jacques est le parfait exemple de ces paysans de la fin du XIIème siècle qui, grâce à leur richesse, s’apprêtent à entrer dans la classe bourgeoise de la société médiévale.

Thibert le Pieux - Paysan

Né dans la seconde moitié du XIIe siècle, Thibert est un paysan du Périgord noir au service de la famille de Cazenac comme son père avant lui.

Son surnom de « le pieu » lui vient de sa grande piété religieuse, mais également de certaines prouesses sur le champ de bataille.

Comme beaucoup de paysan de cette période, Thibert voit sa situation s’améliorer.

Néanmoins, il reste soumis aux diverses obligations qui concernent la paysannerie médiévale à l’image des banalités et autres corvées.

Bon combattant, il reste principalement auprès de son seigneur comme homme d’armes, ce qui lui permet d’obtenir certains avantages et profits.

Il loue cependant le terrain sur lequel est construite la maison familiale.

Thibert mourut probablement sur les terres de Cazenac et fut enterré dans l’enceinte du cimetière de l’église du village.

Hildegarde - Paysanne

Née aux alentours de la fin du XIIème siècle, dans un petit village de Dordogne, Hildegarde est une riche et influente femme issue de la paysannerie.

D’origine modeste, ses parents travaillaient dans les champs du Périgord qu’ils louent à leur seigneur.

Sa vie s’améliora quand elle fera la rencontre de Jacques, le doyen du village, qu’elle finit par épouser.

Hildegarde, comme certaines femmes de riche paysan, créa une activité textile dans son village qui lui permit de s’enrichir avec son mari.

Cette renommée fut assez importante pour envoyer la laine dans les régions et villes voisine notamment à Sarlat ou se tient un important marché.

Cette situation privilégiée fait d’Hildegarde l’exemple parfait de ces femmes issues de la paysannerie et dont la situation se voit améliorer au point de devenir la nouvelle caste sociale montante de l’époque, la bourgeoisie.

Agnès - Bourgeoise

Agnès est une femme issue de la bourgeoisie Sarladaise de cette fin du XIIème siècle, sa famille ayant fait fortune dans le commerce de la laine et celui de la vigne.

Elle se marie à Jehan, un autre bourgeois, intendant armateur sur la Dordogne au port de Cazenac, mariage sûrement arrangé afin d’unir la puissance et les biens des deux familles.

C’est sans surprise qu’elle accompagne son époux alors que ce dernier entra au service de la famille de Cazenac.

Agnès, autonome, était l’intendante d’un atelier de bougie à Cazenac.

En plus de ce statut de confiance, elle continua à mener ses propres affaires tout en gérant la maison familiale qu’elle et son mari possédaient probablement à Cazenac.

Agnès est le parfait exemple de ces femmes issues de la bourgeoisie locale ayant droit et pouvoir sur leurs domaines tout en restant au service d’un seigneur.

Jean le Bref - Bourgeois

Jehan, qu’on surnomme « le bref », est un intendant portuaire travaillant dans l’administration et la régulation fluviale sur la Dordogne, au pied de la forteresse de Beynac.

Bourgeois originaire de Sarlat, il relève d’un certain rang social. Il vit avec Agnès, elle-même bourgeoise de la commune de Sarlat.

Lettré et ayant des notions dans les juridictions maritimes, il s’occupe quotidiennement des comptes (rentes issues des droits de péage et d’échouage, relevé des cargaisons des navires dont un exemplaire reste dans son office etc. ).

De par la nature de son travail, Jehan fut amené à travailler avec le sénéchal du seigneur de Beynac, devant lequel il est responsable. A l’occasion de l’ost, Jehan est mobilisé et sert dans l’administration itinérante de Cazenac.

Jehan fut amené à voyager dans l’Empire Plantagenêt, notamment vers les ports de la côte Atlantique, les plus importants étant Bayonne, Bordeaux et La Rochelle. Il peut ainsi témoigner des connexions ultramarines auxquelles est affilié Beynac.